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Treize collaboratrices et collaborateurs, avec l’aide de quelques professionnels, ont mis sur pied une édition du journal interne «Zur Sache». Réunis en séance de rédaction, ils ont décidé ensemble des sujets et les ont répartis sur douze pages. Les participants se sont ensuite organisés en trois groupes pour la réalisation. Ils sont partis en reportage, ont effectué les recherches d’informations et ont respecté le délai de rédaction.

Dans le cadre d’un projet stratégique, la fondation BSZ, dans le canton de Schwyz, a examiné attentivement la CDPH. Une délégation de quarante personnes avec et sans handicap et des représentants des services spécialisés internes et externes a examiné l’activité de la fondation BSZ à la lumière des droits humains.

En 2018, Willi A. Frank, directeur et chef du projet, a pu tirer une conclusion réjouissante: les valeurs de l’entreprise et l’attitude agogique de la fondation correspondent dans une très large mesure aux exigences de la CDPH relatives à la participation à la vie économique et sociale. Il a également constaté qu’à la fondation BSZ, dans de nombreux domaines, la participation se vivait déjà naturellement au quotidien. Cependant, avec le nombre croissant de collaborateurs atteints de troubles psychiques, la fondation est confrontée aux nouveaux besoins d’auto-représentation. Selon la devise «Ne parlez pas de nous sans nous!» , diverses mesures ont été développées et mises en place, comme l’élargissement de la rédaction du journal internet «Zur Sache».

Depuis, les collaboratrices et collaborateurs ainsi que les résidentes et résidents sont également invités à participer activement aux rencontres de direction et aux colloques professionnels et à y présenter leurs attentes et besoins concernant l’accessibilité. Souvent, ces échanges montrent que la question n’est pas celle des limitations physiques, mais bien la façon dont la société traite les déficiences psychiques, invisibles.